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MOI

Salut tout le monde ! Mon auguste personne est âgée de 18 ans. Appelez-moi tout simplement Alexandre. ^^
Ma partie principale est sur Gaïa alors, si je vous intéresse, c'est là-bas qu'il faut faire un tour.

Comme vous pouvez le voir grâce à cette fiche, je suis un grand fan de visual kei et plus particulièrement
du groupe the GazettE que j'ai d'ailleurs eu la chance de voir deux fois en concert. Je vénère également
X JAPAN dont le concert du 4 mars 2017 a été le plus beau de ma vie.

En fait, je suis un admirateur de la culture japonaise en générale et j'adore les mangas. J'ai commencé à
apprendre le japonais en autodidacte il y a quelques années et aujourd'hui je suis même entré en première
année de licence de japonais à l'INALCO.

A part ça, je pratique l'escrime, joue un peu de guitare et aime beaucoup écrire et dessiner car je suis
passionné d'art et de littérature.
Alors, alors...

Que vais-je bien trouver à écrire dans ces petites cases ?
Au pire

J'ai qu'à mettre des conneries !
Oui

Excellente idée !


Ça c'est Reita qui fait des pompes *meurt*
*Des abdos, désolé.

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Thème de SakuraRock


Et tout d'un coup, il me prend l'envie de rajouter quelque chose. Deux choses bien longues, bien trop longues pour que je puisse y trouver la place sur ma fiche Gaïa. Elles ne seront probablement jamais lues, mais je ne peux m'empêcher de les recopier. Parce qu'elles m'ont fait un choc. J'ai eu l'impression, en les découvrant, qu'une personne s'était glissée à l'intérieur de moi, avait extirpé les sentiments de mon âme pour les insérer dans sa propre oeuvre. Ils représentent si bien mes émotions actuelles ! Et pourquoi exposer ce que je ressens ici, à la vue de tous ? Eh bien, parce qu'il y a une chance que si moi et des artistes connaissons cela d'autres gens se reconnaîtront également à travers ces mots (s'ils ont la force de tout lire) et je tiens à ce qu'ils sachent que des personnes peuvent tout à fait comprendre leurs souffrances, qu'ils ne sont pas seuls. Je leur en offre les preuves. Voici :


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Je cherchais désespérément quelque chose
Ce n'est pas grave de trébucher,
Et même je sais que j'ai l'air idiot,
Je veux juste courir vers l'avenir pour ne pas avoir de regrets. 


Je ne peux croire qu'en moi-même,
Je n'ai pas besoin d'amis. 
Les crocs que je montrais à tous en toute occasion,
Les ailes de l'adolescence sont fragiles et insignifiantes. 


Je veux devenir fort, avoir la force de vivre par moi-même. 
Honnêtement, j'étais seulement effrayé par la trahison. 
Rien ne change en fuyant,
Et je le savais bien mais ne pouvais pas changer ce que j'étais. 


La solitude dont j'étais fier était une paire d'ailes pour m'échapper de mes rêves sans valeur. 
L'arrogance appelée "révolte" dont j'étais si fier, 
Au delà de cette lumière il n'y avait pas de liberté. 


Le spleen de l'adolescence


Je me complaisais dans ces jours confus
Et réalisais le poids de ma solitude. 
J'étais fatigué. En réalité j'étais juste seul
Et ce n'était pas ce que je souhaitais. 


La solitude dont j'étais fier était une paire d'ailes pour m'échapper de mes rêves sans valeur. 
L'arrogance appelée "révolte" dont j'étais si fier, 
Au delà de cette lumière il n'y avait pas de liberté. 


Faire semblant d'être fort fait oublier le vrai visage des gens,
Alors de temps en temps il est important de se laisser aller et de dépendre de quelqu'un d'autre. 
Avoir mal... Quand tu veux pleurer, regarde le vaste ciel et hurle de tes pleins poumons. 


Je ne veux pas oublier qui je suis... Je veux juste être moi...


Malgré ma faiblesse vous étiez derrière moi pour m'encourager. 
Les voix de mon père, ma mère, et mes amis m'ont montré la lumière. 


La solitude et la douleur de ma jeunesse dont j'étais fier étaient des ailes utilisées pour échapper à mes rêves sans valeur. 
S'il y a la liberté dans ce grand ciel bleu, 
Qu'importe si mes ailes pleines d'arrogance sont lacérées en morceaux. 
Je courrai, visant désespérément le ciel. 
J'imagine que si je déploie mes ailes et m'envole vers le ciel, l'endroit où j'atterrirais serait alors ce qu'on appelle la "Liberté". 
J'ai une famille formidable, et des amis formidables. 
Si ces meilleurs jours renaissent, rencontrons-nous à nouveau.


the GazettE - Miseinen (traduction française)
Nautiljon pour la traduction : http://www.nautiljon.com/paroles/the+gazette/miseinen.html
Lien vers la musique : http://www.youtube.com/watch?v=j_E5hN4_EPQ




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"Mais en quoi ne suis-je pas gentil ? lui demandai-je, dites le moi, je ferai tout ce que vous voudrez. - Non cela ne servirait à rien, je ne peux pas vous expliquer." Un instant, j'eus peur qu'elle crût que je ne l'aimasse pas, et ce fut pour moi une autre souffrance, non moins vive, mais qui réclamait une dialectique différente. "Si vous saviez le chagrin que vous me faites, vous me le diriez." Mais ce chagrin qui, si elle avait douté de mon amour eût dû la réjouir, l'irrita au contraire. Alors, comprenant mon erreur, décidé à ne plus tenir compte de ses paroles, la laissant sans la croire, me dire : "Je vous aimais vraiment, vous verrez cela un jour" (ce jour, où les coupables assurent que leur innocence sera reconnue et qui, pour des raisons mystérieuses, n'est jamais celui où on les interroge) [...]
Un chagrin causé par une personne qu'on aime peut être amer, même quand il est inséré au milieu de préoccupations, d'occupations, de joies, qui n'ont pas cet être pour objet et desquelles notre attention ne se détourne que de temps en temps pour revenir à lui. Mais quand un tel chagrin naît - comme c'était le cas pour celui-ci - à un moment où le bonheur de voir cette personne nous remplit tout entiers, la brusque dépression qui se produit alors dans notre âme jusque là ensoleillée, soutenue et calme, détermine en nous une tempête furieuse contre laquelle nous ne savons pas si nous serons capables de lutter jusqu'au bout. Celle qui soufflait sur mon cœur était si violente que je revins vers la maison, bousculé, meurtri, sentant que je ne pourrais retrouver la respiration qu'en rebroussant chemin, qu'en retournant sous un prétexte quelconque près de Gilberte. Mais elle se serait dit : "Encore lui ! Décidément je peux tout me permettre, il reviendra chaque fois d'autant plus docile qu'il m'aura quittée plus malheureux." Puis j'étais irrésistiblement ramené vers elle par ma pensée, et ces orientations alternatives, cet affolement de la boussole intérieure persistèrent quand je fus rentré, et se traduisirent par les brouillons des lettres contradictoires que j'écrivis à Gilberte.

Marcel Proust - A la recherche du temps perdu II : A l'ombre des jeunes filles en fleurs.


Et surtout, n'oubliez pas de regarder de l'avant, comme Gira-Chan !

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