Je suis Charlie, nous sommes la liberté d'expression. Et je continuerais à écrire, je ne crains pas les représailles. Alors vous, pauvres fous, venez me faire sauter si mes propos vous déplaisent. Mais sachez que je n'aurais pas d'autres armes que mes crayons et mon papier. Vous avez lâchement tué dix journalistes et deux policiers, vous avez peut être tué les plus grands auteurs de notre siècle. Mais vous vouliez faire taire Charlie, et bien il est devenu immortel. Les dessins de Charb, Cabu et Wolinski ont bercé ma vie de manière hebdomadaire depuis mes onze ans. Ils sont tachés de sang à présent, mais n'en sont que plus forts et puissants. Vous pensiez avoir tué leurs idées ? Elles demeureront toujours, tant qu'il y aura des gens pour y croire. 
Et moi j'y crois.
Je n'aurais que mes crayons, mais patientez quelque années et vous aurez enfin une nouvelle cible : moi. Je préfère mourir debout, et jamais je ne plierais les genoux.

Je suis Charlie, et je n'ai pas peur de vous.